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Doña Rosita la célibataire ; Le petit tréteau de don Cristóbal et doña Rosita / Federico García Lorca
Titre : Doña Rosita la célibataire ; Le petit tréteau de don Cristóbal et doña Rosita Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur Editeur : Paris : L'Arche Année de publication : 2004 Importance : 124 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-563-7 Prix : 12 EUR Note générale : Traduction de : "Doña Rosita la soltera o El lenguaje de las flores", et de : "Retablillo de don Cristóbal y doña Rosita".
"Doña Rosita la célibataire" : Traduit de l’espagnol par Luis del Águila
"Le Petit Tréteau de don Cristóbal et Doña Rosita" : Traduit de l’espagnol par Luis del Águila
"Doña Rosita la célibataire" ou "Le langage des fleurs", Poème grenadin 1900, divisé en divers jardins, avec des scènes de chant et de danse.
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) Index. décimale : T Théâtre Résumé : Comme "Don Quichotte", "Doña Rosita" est un drame de l’attente. À Grenade, à la fin du dix-neuvième siècle, Rosita est fiancée ; le fiancé doit quitter l’Espagne pour l’Amérique. Provisoirement. Le provisoire devient définitif, Rosita attend toujours et croit que son fiancé l’aime encore ; mais il n’y a d’amants que mufles.
En même temps, l’histoire de Rosita dépasse une simple histoire d’amour déçu. Nous pensons que cette pièce, écrite dans les années trente, est aussi une pièce politique. Une allégorie baroque de la conscience moderne du temps : la fracture, née des Lumières, entre la réalité vécue et l’horizon d’attente, engendra amertume et frustration. Au moment où Lorca écrivait l’histoire de "Doña Rosita", un sorcier chamaré prétendait les guérir : le fascisme. Dans la pièce, on voit ainsi se quereller un bourgeois admirateur des voitures de course avec l’oncle de Rosita, qui cultive des roses. L’un fait l’apologie de la vitesse, l’autre de la botanique. Le fascisme saura à merveille concilier les nouvelles technologies et le kitsch.
Note de contenu : Note de l'éditeur
Table des matièresType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=900 Doña Rosita la célibataire ; Le petit tréteau de don Cristóbal et doña Rosita [texte imprimé] / Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur . - Paris : L'Arche, 2004 . - 124 p. : couv. ill. en coul. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-85181-563-7 : 12 EUR
Traduction de : "Doña Rosita la soltera o El lenguaje de las flores", et de : "Retablillo de don Cristóbal y doña Rosita".
"Doña Rosita la célibataire" : Traduit de l’espagnol par Luis del Águila
"Le Petit Tréteau de don Cristóbal et Doña Rosita" : Traduit de l’espagnol par Luis del Águila
"Doña Rosita la célibataire" ou "Le langage des fleurs", Poème grenadin 1900, divisé en divers jardins, avec des scènes de chant et de danse.
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa)
Index. décimale : T Théâtre Résumé : Comme "Don Quichotte", "Doña Rosita" est un drame de l’attente. À Grenade, à la fin du dix-neuvième siècle, Rosita est fiancée ; le fiancé doit quitter l’Espagne pour l’Amérique. Provisoirement. Le provisoire devient définitif, Rosita attend toujours et croit que son fiancé l’aime encore ; mais il n’y a d’amants que mufles.
En même temps, l’histoire de Rosita dépasse une simple histoire d’amour déçu. Nous pensons que cette pièce, écrite dans les années trente, est aussi une pièce politique. Une allégorie baroque de la conscience moderne du temps : la fracture, née des Lumières, entre la réalité vécue et l’horizon d’attente, engendra amertume et frustration. Au moment où Lorca écrivait l’histoire de "Doña Rosita", un sorcier chamaré prétendait les guérir : le fascisme. Dans la pièce, on voit ainsi se quereller un bourgeois admirateur des voitures de course avec l’oncle de Rosita, qui cultive des roses. L’un fait l’apologie de la vitesse, l’autre de la botanique. Le fascisme saura à merveille concilier les nouvelles technologies et le kitsch.
Note de contenu : Note de l'éditeur
Table des matièresType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=900 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00006682 T GAR Livres Bibliothèque Ecole TNB Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible Dragon ; Le songe de la vie ; Le public ; Speech sur le théâtre ; Jeu et théorie du duende / Federico García Lorca
Titre : Dragon ; Le songe de la vie ; Le public ; Speech sur le théâtre ; Jeu et théorie du duende Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur Editeur : Paris : L'Arche Année de publication : 2007 Importance : 1 vol. (140 p.) Présentation : couv. ill. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-651-1 Prix : 13 EUR Note générale : "Dragon" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Le Songe de la Vie" : (Drame) Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Le Public" :(Poème) Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Tchatche sur le théâtre" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Jeu et théorie du duende" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
Attention : "Speech sur le théâtre", est traduit comme "Tchache sur le Théâtre".Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) Index. décimale : T Théâtre Résumé : Le Metteur en scène du "Public" est formel : « Le véritable drame est un cirque de voûtes où l’air et la lune et les créatures entrent et sortent sans avoir un endroit pour se reposer. »
Avec ces textes où le Metteur en scène devient le personnage clef de l’axe dramatique, Lorca a voulu construire un théâtre où il sollicite une participation toute particulière de la part du spectateur. Dans "Dragon", dans "Le Songe de la vie" (parfois appelé "Sans titre"), "Le public", et peut-être plus encore dans sa "Tchatche sur le théâtre" et "Jeu et théorie du duende", Lorca nous propose de nouvelles règles dramaturgiques. Ces règles et techniques, toujours valable, sont : le masque, la vérité, le théâtre dans le théâtre, les marginaux comme principale raison d’existence et de lutte; règles différentes de celles du théâtre conventionnel de son époque. Nous nous retrouvons face à un auteur qui effectivement disloque les codes. Le récit traditionnel est désarticulé.
Les pièces de théâtre ici réunies ont été écrites pour un spectateur et un plateau. Ce ne sont pas, en particulier "Le Public", des pièces à thèse ou à lecture. Ces drames existent pour déconcerter l’auditoire, pour exiger fortement de lui une attitude nouvelle.
Note de contenu : Note de l'éditeur Type de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=901 Dragon ; Le songe de la vie ; Le public ; Speech sur le théâtre ; Jeu et théorie du duende [texte imprimé] / Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur . - Paris : L'Arche, 2007 . - 1 vol. (140 p.) : couv. ill. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-85181-651-1 : 13 EUR
"Dragon" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Le Songe de la Vie" : (Drame) Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Le Public" :(Poème) Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Tchatche sur le théâtre" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
"Jeu et théorie du duende" : Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
Attention : "Speech sur le théâtre", est traduit comme "Tchache sur le Théâtre".
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa)
Index. décimale : T Théâtre Résumé : Le Metteur en scène du "Public" est formel : « Le véritable drame est un cirque de voûtes où l’air et la lune et les créatures entrent et sortent sans avoir un endroit pour se reposer. »
Avec ces textes où le Metteur en scène devient le personnage clef de l’axe dramatique, Lorca a voulu construire un théâtre où il sollicite une participation toute particulière de la part du spectateur. Dans "Dragon", dans "Le Songe de la vie" (parfois appelé "Sans titre"), "Le public", et peut-être plus encore dans sa "Tchatche sur le théâtre" et "Jeu et théorie du duende", Lorca nous propose de nouvelles règles dramaturgiques. Ces règles et techniques, toujours valable, sont : le masque, la vérité, le théâtre dans le théâtre, les marginaux comme principale raison d’existence et de lutte; règles différentes de celles du théâtre conventionnel de son époque. Nous nous retrouvons face à un auteur qui effectivement disloque les codes. Le récit traditionnel est désarticulé.
Les pièces de théâtre ici réunies ont été écrites pour un spectateur et un plateau. Ce ne sont pas, en particulier "Le Public", des pièces à thèse ou à lecture. Ces drames existent pour déconcerter l’auditoire, pour exiger fortement de lui une attitude nouvelle.
Note de contenu : Note de l'éditeur Type de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=901 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00006699 T GAR Livres Bibliothèque Ecole TNB Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible 00024655 T GAR Livres Magasin Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible Mariana Pineda / Federico García Lorca
Titre : Mariana Pineda : romance populaire en trois estampes Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur Editeur : Paris : L'Arche Année de publication : 2007 Importance : 1 vol. (119 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-653-5 Prix : 13 EUR Note générale : Traduction à partir du manuscrit de 1925. Toutes les notes sont du traducteur.
Pièce écrite en 1923-1925
Traduit de l’espagnol par Luis del AguilaLangues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) Index. décimale : T Théâtre Résumé : Le 1er octobre 1823, le roi Ferdinand, dont Goya a saisi le faciès fourbe, abolit la Constitution et rétablit l’absolutisme en Espagne. La répression s’abat sur les Lumières. "Mariana Pineda" vit à Grenade et n’a pas vingt ans ; elle est la veuve d’un libéral et l’amante d’un royaliste. Mais elle combat dans le camp de la liberté: elle sert de boîte aux lettres entre les opposants emprisonnés et les exilés préparant la révolte.
On découvre chez elle un drapeau portant la devise : « Loi, Liberté, Égalité », on l’enferme au couvent de Sainte-Marie-l’Égyptienne. On lui offre le pardon, à condition qu’elle donne des noms. Elle répond qu’elle préfère « une mort glorieuse à la honte de dénoncer une personne vivante ». On la condamne au garrot. Elle est suppliciée le 26 mai 1831, sur le Campo del Triunfo et devient aussitôt une icône de la liberté andalouse: son amant publie une biographie, des poètes écrivent des sonnets, des odes, des hymnes, des drames, des paralytiques sont miraculés, les vieillards et les vieilles dames l’ont tous très bien connue, et les enfants chantent dans leurs rondes la complainte qui ouvre et ferme la pièce.
Lorca écrit "Mariana Pineda" sous la dictature du général Primo de Rivera, qui a pris le pouvoir le 13 septembre 1923. Le 8 novembre 1926, la grande actrice catalane Margarita Xirgu, qui dirige une compagnie renommée, se déclare « décidée à donner la pièce », à ses risques et périls. Cette décision inaugure la collaboration avec Lorca, dont Margarita Xirgu sera la principale comédienne. Dali est aux décors et aux costumes. Après quatre représentations à Barcelone, la pièce est créée à Madrid le 12 octobre 1927. Triomphe.
Curieusement, les libéraux accusent Lorca d’avoir fait descendre de son piédestal leur héroïne. Mais Lorca a voulu faire un « drame naïf, comme l’âme de Mariana Pineda, dans une atmosphère d’estampe, en utilisant tous les beaux motifs du romantisme », convertissant la fable de l’héroïne de Grenade en une « vision nocturne, lunaire, enfantine ».
Note de contenu : Table des matières
Bibliographie de Garcia Lorca chez l'ArcheType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=903 Mariana Pineda : romance populaire en trois estampes [texte imprimé] / Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur . - Paris : L'Arche, 2007 . - 1 vol. (119 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-85181-653-5 : 13 EUR
Traduction à partir du manuscrit de 1925. Toutes les notes sont du traducteur.
Pièce écrite en 1923-1925
Traduit de l’espagnol par Luis del Aguila
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa)
Index. décimale : T Théâtre Résumé : Le 1er octobre 1823, le roi Ferdinand, dont Goya a saisi le faciès fourbe, abolit la Constitution et rétablit l’absolutisme en Espagne. La répression s’abat sur les Lumières. "Mariana Pineda" vit à Grenade et n’a pas vingt ans ; elle est la veuve d’un libéral et l’amante d’un royaliste. Mais elle combat dans le camp de la liberté: elle sert de boîte aux lettres entre les opposants emprisonnés et les exilés préparant la révolte.
On découvre chez elle un drapeau portant la devise : « Loi, Liberté, Égalité », on l’enferme au couvent de Sainte-Marie-l’Égyptienne. On lui offre le pardon, à condition qu’elle donne des noms. Elle répond qu’elle préfère « une mort glorieuse à la honte de dénoncer une personne vivante ». On la condamne au garrot. Elle est suppliciée le 26 mai 1831, sur le Campo del Triunfo et devient aussitôt une icône de la liberté andalouse: son amant publie une biographie, des poètes écrivent des sonnets, des odes, des hymnes, des drames, des paralytiques sont miraculés, les vieillards et les vieilles dames l’ont tous très bien connue, et les enfants chantent dans leurs rondes la complainte qui ouvre et ferme la pièce.
Lorca écrit "Mariana Pineda" sous la dictature du général Primo de Rivera, qui a pris le pouvoir le 13 septembre 1923. Le 8 novembre 1926, la grande actrice catalane Margarita Xirgu, qui dirige une compagnie renommée, se déclare « décidée à donner la pièce », à ses risques et périls. Cette décision inaugure la collaboration avec Lorca, dont Margarita Xirgu sera la principale comédienne. Dali est aux décors et aux costumes. Après quatre représentations à Barcelone, la pièce est créée à Madrid le 12 octobre 1927. Triomphe.
Curieusement, les libéraux accusent Lorca d’avoir fait descendre de son piédestal leur héroïne. Mais Lorca a voulu faire un « drame naïf, comme l’âme de Mariana Pineda, dans une atmosphère d’estampe, en utilisant tous les beaux motifs du romantisme », convertissant la fable de l’héroïne de Grenade en une « vision nocturne, lunaire, enfantine ».
Note de contenu : Table des matières
Bibliographie de Garcia Lorca chez l'ArcheType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=903 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00006705 T GAR Livres Bibliothèque Ecole TNB Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible Que passent encore cinq ans / Federico García Lorca
Titre : Que passent encore cinq ans Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur Editeur : Paris : L'Arche Année de publication : 2006 Importance : 1 vol. (85 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-634-4 Prix : 12 EUR Note générale : Pièce en trois actes
Personnages : 17
Toutes les notes sont du traducteur
Texte français et postface de Luis del ÁguilaLangues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) Index. décimale : T Théâtre Résumé : Cette pièce fut trouvée parmi les œuvres posthumes. Écrite en 1930 à Cuba et publiée pour la première fois en 1938 à Buenos Aires. Elle est l’expression d’une nouvelle forme de théâtre que García Lorca cherche à l’aube des années trente et qui se poursuit par l’éclosion de son œuvre dramatique jusqu’à son assassinat en 1936 par les fran¬quistes. L’essentiel de son œuvre dramatique coïncide en fait avec l’avènement et la fin tragique de la Seconde République espagnole.
La pièce est une méditation surréaliste avec un seul personnage réel, un Jeune qui refuse le présent et reste prisonnier de ses rêves. Tous les autres personnages en sont des émanations. Son scepticisme est incarné par un Vieux, sa virilité conquérante et son dévouement féminin par deux amis. Incapable de saisir la vie, il veut en exclure les passions et donc la douleur et la joie. Il décide d’attendre cinq ans avant de revoir sa fiancée. Et une dactylographe qui lui offre son amour est refusée. Évidemment, au bout de cinq ans, la Fiancée désavoue son épouseur et déguerpit avec un Joueur de Rugby moins porté sur les rêveries. Le Jeune se sent amer ; mais c’est alors qu’un mannequin de couturière, vêtu en mariée, lui apprend l’essence de l’amour. Au bout du compte, le Jeune, qui s’est déjà réveillé du présent, court quérir la dactylographe.
On retrouve ici la technique que Strindberg a pratiqué dans le Songe : tout peut se passer, tout est possible et probable. Les lois du temps et de l’espace n’existent plus ; l’imagination se lève sur un mélange de souvenirs et d’inventions. Mais il y a une constante : elle réside dans la conscience du rêveur. Pour le rêveur il n’y a pas d’inconséquence, pas de secret ou de scrupule. Il ne condamne pas, il n’acquitte pas ; il nous anime.
Note de contenu : Table des matières
Bibliographie de l'auteurType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=905 Que passent encore cinq ans [texte imprimé] / Federico García Lorca (1898-1936), Auteur ; Luis del Águila, Traducteur . - Paris : L'Arche, 2006 . - 1 vol. (85 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-85181-634-4 : 12 EUR
Pièce en trois actes
Personnages : 17
Toutes les notes sont du traducteur
Texte français et postface de Luis del Águila
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa)
Index. décimale : T Théâtre Résumé : Cette pièce fut trouvée parmi les œuvres posthumes. Écrite en 1930 à Cuba et publiée pour la première fois en 1938 à Buenos Aires. Elle est l’expression d’une nouvelle forme de théâtre que García Lorca cherche à l’aube des années trente et qui se poursuit par l’éclosion de son œuvre dramatique jusqu’à son assassinat en 1936 par les fran¬quistes. L’essentiel de son œuvre dramatique coïncide en fait avec l’avènement et la fin tragique de la Seconde République espagnole.
La pièce est une méditation surréaliste avec un seul personnage réel, un Jeune qui refuse le présent et reste prisonnier de ses rêves. Tous les autres personnages en sont des émanations. Son scepticisme est incarné par un Vieux, sa virilité conquérante et son dévouement féminin par deux amis. Incapable de saisir la vie, il veut en exclure les passions et donc la douleur et la joie. Il décide d’attendre cinq ans avant de revoir sa fiancée. Et une dactylographe qui lui offre son amour est refusée. Évidemment, au bout de cinq ans, la Fiancée désavoue son épouseur et déguerpit avec un Joueur de Rugby moins porté sur les rêveries. Le Jeune se sent amer ; mais c’est alors qu’un mannequin de couturière, vêtu en mariée, lui apprend l’essence de l’amour. Au bout du compte, le Jeune, qui s’est déjà réveillé du présent, court quérir la dactylographe.
On retrouve ici la technique que Strindberg a pratiqué dans le Songe : tout peut se passer, tout est possible et probable. Les lois du temps et de l’espace n’existent plus ; l’imagination se lève sur un mélange de souvenirs et d’inventions. Mais il y a une constante : elle réside dans la conscience du rêveur. Pour le rêveur il n’y a pas d’inconséquence, pas de secret ou de scrupule. Il ne condamne pas, il n’acquitte pas ; il nous anime.
Note de contenu : Table des matières
Bibliographie de l'auteurType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=905 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032308 T GAR Livres Bibliothèque Ecole TNB Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible 00006736 T GAR Livres Magasin Théâtre contemporain (XXième et XXIème siècle) Disponible