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Auteur Jacques Derrida (1930-2004) |
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Spectres de Marx / Jacques Derrida
Titre : Spectres de Marx : L'État de la dette, le travail du deuil et la nouvelle Internationale Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Galilée Année de publication : 1993 Collection : La Philosophie en effet., ISSN 0768-2395 Importance : 278 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7186-0429-9 Prix : 29 EUR Langues : Français (fre) Mots-clés : "marxisme" "philosophie" Index. décimale : PH Philosophie Résumé : " Un spectre hante l'Europe - le spectre du communisme.
" Spectre fut donc le premier nom, à l'ouverture du Manifeste du parti communiste. Dès qu'on y prête attention, on ne peut plus compter les fantômes, esprits, revenants qui peuplent le texte de Marx. Mais à compter avec eux, pourquoi ne pas interroger aujourd'hui une spectropoétique que Marx aurait laissée envahir son discours ? Spectres de Marx commence par la critique d'un nouveau dogmatisme, c'est-à-dire d'une intolérance : " Tout le monde le sait, sachez-le, le marxisme est mort.
Marx aussi, n'en doutons plus. " Un " ordre du monde " tente de stabiliser une hégémonie fragile dans l'évidence d'un " acte de décès ". Le discours maniaque qui domine alors a la forme jubilatoire et obscène que Freud attribue à une phase triomphante dans le travail du deuil. (Refrain de l'incantation : " Le cadavre se décompose en lieu sûr, qu'il ne revienne plus, vive le capital, vive le marché, survive le libéralisme économique ! ") Exorcisme et conjuration.
Une dénégation tente de neutraliser la nécessité spectrale, mais aussi l'avenir d'" un " " esprit " du marxisme. " Un " " esprit " : l'hypothèse de cet essai, c'est qu'il y en a plus d'un. La responsabilité finie de l'héritier est vouée au crible. Elle réaffirme un possible et non l'autre. Comment ce discernement critique se rapporte-t-il à l'exigence hypercritique - ou plutôt déconstructive - de la responsabilité ? Distinguant entre la justice et le droit, croisant les thèmes de l'héritage et du messianisme, Spectres de Marx est surtout le gage - ou le pari intempestif - d'une prise de position : ici, maintenant, demain.
Sa portée s'inscrit, en abrégé, à l'angle de quelques intersections : 1) la conspiration des forces dans une dénégation assourdissante - la " mort de Marx " ; 2) l'espace géopolitique dans lequel résonne cette clameur ; 3) une " graphique " de la spectralité (irréductible à l'ontologie - dialectique de l'absence, de la présence ou de la puissance -, elle se mesure à cette nouvelle donne, et d'abord à ce que la télé-technoscience des " médias " ou la production du " synthétique ", du " prothétique " et du " Virtuel " transforme plus vite que jamais, dans la structure du vivant ou de l'événement, comme dans la chose publique, l'espace de la représentation politique de l'État) ; 4) l'articulation d'une " spectrographie " avec la chaîne d'un discours déconstructif (sur le spectre en général, la différence, la trace, l'itérabilité, etc.) mais aussi avec ce que Marx en esquisse.
Et qu'il n'en esquive pas moins en même temps ", " à la fois ".Note de contenu : Bibliographie de l'auteur
Table des matièresType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=571 Spectres de Marx : L'État de la dette, le travail du deuil et la nouvelle Internationale [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Galilée, 1993 . - 278 p. ; 24 cm. - (La Philosophie en effet., ISSN 0768-2395) .
ISBN : 978-2-7186-0429-9 : 29 EUR
Langues : Français (fre)
Mots-clés : "marxisme" "philosophie" Index. décimale : PH Philosophie Résumé : " Un spectre hante l'Europe - le spectre du communisme.
" Spectre fut donc le premier nom, à l'ouverture du Manifeste du parti communiste. Dès qu'on y prête attention, on ne peut plus compter les fantômes, esprits, revenants qui peuplent le texte de Marx. Mais à compter avec eux, pourquoi ne pas interroger aujourd'hui une spectropoétique que Marx aurait laissée envahir son discours ? Spectres de Marx commence par la critique d'un nouveau dogmatisme, c'est-à-dire d'une intolérance : " Tout le monde le sait, sachez-le, le marxisme est mort.
Marx aussi, n'en doutons plus. " Un " ordre du monde " tente de stabiliser une hégémonie fragile dans l'évidence d'un " acte de décès ". Le discours maniaque qui domine alors a la forme jubilatoire et obscène que Freud attribue à une phase triomphante dans le travail du deuil. (Refrain de l'incantation : " Le cadavre se décompose en lieu sûr, qu'il ne revienne plus, vive le capital, vive le marché, survive le libéralisme économique ! ") Exorcisme et conjuration.
Une dénégation tente de neutraliser la nécessité spectrale, mais aussi l'avenir d'" un " " esprit " du marxisme. " Un " " esprit " : l'hypothèse de cet essai, c'est qu'il y en a plus d'un. La responsabilité finie de l'héritier est vouée au crible. Elle réaffirme un possible et non l'autre. Comment ce discernement critique se rapporte-t-il à l'exigence hypercritique - ou plutôt déconstructive - de la responsabilité ? Distinguant entre la justice et le droit, croisant les thèmes de l'héritage et du messianisme, Spectres de Marx est surtout le gage - ou le pari intempestif - d'une prise de position : ici, maintenant, demain.
Sa portée s'inscrit, en abrégé, à l'angle de quelques intersections : 1) la conspiration des forces dans une dénégation assourdissante - la " mort de Marx " ; 2) l'espace géopolitique dans lequel résonne cette clameur ; 3) une " graphique " de la spectralité (irréductible à l'ontologie - dialectique de l'absence, de la présence ou de la puissance -, elle se mesure à cette nouvelle donne, et d'abord à ce que la télé-technoscience des " médias " ou la production du " synthétique ", du " prothétique " et du " Virtuel " transforme plus vite que jamais, dans la structure du vivant ou de l'événement, comme dans la chose publique, l'espace de la représentation politique de l'État) ; 4) l'articulation d'une " spectrographie " avec la chaîne d'un discours déconstructif (sur le spectre en général, la différence, la trace, l'itérabilité, etc.) mais aussi avec ce que Marx en esquisse.
Et qu'il n'en esquive pas moins en même temps ", " à la fois ".Note de contenu : Bibliographie de l'auteur
Table des matièresType de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=571 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00003940 PH DER Livres Bibliothèque Ecole TNB Divers Disponible Ulysse gramophone / Jacques Derrida
Titre : Ulysse gramophone : deux mots pour Joyce Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Galilée Année de publication : 1987 Collection : La Philosophie en effet, ISSN 0768-2395 num. 20 Importance : 160 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7186-0305-6 Prix : 17 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : PH Philosophie Résumé : « Oui, rire.
À travers l’œuvre de Joyce, le oui et le rire ont partie liée. Ils forment une seule et même condition de possibilité, une manière de transcendantal qui pour une fois prête à rire en donnant à penser. Il accompagne en effet toutes les significations, l’histoire et les langues de l’encyclopédie. Dès lors il les excède aussi, dans une mise en œuvre dont la puissance d’anamnèse ressemble au dernier défi de la littérature – à la littérature comme à la philosophie. Joyce a plus d’un rire, mais comment distinguer ? Et peut-on, sans rire, interroger le oui, son origine ou son essence ? Oui, c’est toujours une réponse. Or la responsabilité de l’affirmation doit se répéter : oui, oui. D’où le cercle. Car elle se divise alors pour garder la mémoire ou consacrer la promesse : répétition, citation, simulacre, comédie, parasitisme, technique de télécommunication ou banque d’archives, téléphone, machine à écrire ou gramophone, un prêté pour une donnée.
Confessions ou brefs récits de voyages, ces conférences croisent autour de certains lieux privilégiés : par exemple un gramophone ou l’inépuisable oui de Molly dans Ulysse [ou Ulysses ?], la guerre des idiomes déclarée par Dieu (and he war) dans Finnegans Wake.
Babel, la lutte pour le pouvoir des langues : à qui revient le droit de traduction, et le savoir, et l’autorité ? Ces questions furent un jour adressées à l’improbable institution des études joyciennes à l’université des temps modernes telle que Joyce l’a simultanément prescrite et interdite. »
J.DerridaNote de contenu : Bibliographie
Table des matières : deux parties : "Deux mots pour Joyce" et "Ulysse gramophone".Type de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=545 Ulysse gramophone : deux mots pour Joyce [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Galilée, 1987 . - 160 p.. - (La Philosophie en effet, ISSN 0768-2395; 20) .
ISBN : 978-2-7186-0305-6 : 17 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : PH Philosophie Résumé : « Oui, rire.
À travers l’œuvre de Joyce, le oui et le rire ont partie liée. Ils forment une seule et même condition de possibilité, une manière de transcendantal qui pour une fois prête à rire en donnant à penser. Il accompagne en effet toutes les significations, l’histoire et les langues de l’encyclopédie. Dès lors il les excède aussi, dans une mise en œuvre dont la puissance d’anamnèse ressemble au dernier défi de la littérature – à la littérature comme à la philosophie. Joyce a plus d’un rire, mais comment distinguer ? Et peut-on, sans rire, interroger le oui, son origine ou son essence ? Oui, c’est toujours une réponse. Or la responsabilité de l’affirmation doit se répéter : oui, oui. D’où le cercle. Car elle se divise alors pour garder la mémoire ou consacrer la promesse : répétition, citation, simulacre, comédie, parasitisme, technique de télécommunication ou banque d’archives, téléphone, machine à écrire ou gramophone, un prêté pour une donnée.
Confessions ou brefs récits de voyages, ces conférences croisent autour de certains lieux privilégiés : par exemple un gramophone ou l’inépuisable oui de Molly dans Ulysse [ou Ulysses ?], la guerre des idiomes déclarée par Dieu (and he war) dans Finnegans Wake.
Babel, la lutte pour le pouvoir des langues : à qui revient le droit de traduction, et le savoir, et l’autorité ? Ces questions furent un jour adressées à l’improbable institution des études joyciennes à l’université des temps modernes telle que Joyce l’a simultanément prescrite et interdite. »
J.DerridaNote de contenu : Bibliographie
Table des matières : deux parties : "Deux mots pour Joyce" et "Ulysse gramophone".Type de documents : écrits Permalink : http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=545 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00003698 PH DER Livres Bibliothèque Ecole TNB Divers Disponible