Titre : |
Pièces écrites en exil |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ernst Toller (1893-1939), Auteur ; Huguette Radrizzani (1933-....), Traducteur ; René Radrizzani (1930-....), Traducteur |
Editeur : |
Seyssel : Comp'Act |
Année de publication : |
2002 |
Collection : |
L' Acte même., ISSN 0989-4039 |
Importance : |
204 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87661-267-9 |
Prix : |
20 EUR |
Note générale : |
Réunit : "Plus jamais la paix", traduction de : "Nie wieder Friede !" et : "Pasteur Hall", traduction de : "Pastor Hall"
Traduit de l'allemand |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
Après sa libération (en 1924), accaparé par ses activités de conférencier, de défenseur du pacifisme, Toller n'écrit que relativement peu pour le théâtre ; pourtant il est dans les années vingt, avec Georg Kaiser et Gerhart Hauptmann, l'auteur dramatique allemand le plus joué dans son pays comme à l'étranger.
Devenu plus critique, plus objectif, son style se rapproche de ce qu'on appelle la " Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité) " ; les scènes oniriques disparaissent. Après 1933, ses œuvres ne seront éditées de son vivant qu'en traduction anglaise. Nie wieder Friede ! parut en 1937 à Londres sous le titre No more peace !, avec des couplets de W. H. Auden. Sa dernière pièce, Pastor Hall, publiée en 1939 dans la version de Stephen Spender et Hugh Hunt, devra attendre 1947 avant d'être montée sur une scène allemande et 1978 pour être imprimée dans sa langue originale.
À partir de 1933, Toller ne retourne plus en Allemagne. Il passe quelques années en Suisse, en Angleterre, à Paris, où il écrit son autobiographie Une, jeunesse en Allemagne. Lors des rencontres du Pen-Club, dénonçant avec courage les crimes nazis, il devient le porte-parole des auteurs allemands en exil et une figure exemplaire pour tous ceux qui ont fini l'Allemagne hitlérienne. Otto Nebel nota le 21 juin 1934 dans son journal intime : " Le soir, nous sommes allés à Morat, lire les journaux.
L'un deux rapportait le discours d'Ernst Toller lors du congrès du Pen-Club à Raguse. C'est la chose la plus courageuse qu'un écrivain ait jamais osé exprimer en cette époque monstrueusement hostile à l'esprit Chapeau ! " Tout au long de sa vie, Toller met son talent au service de la politique. Il est l'ami de Kurt Eisner, de Gandhi, de Nehru, d'Alfons Goldschmidt et de Franz Mehring. En 1938, il récolte des fonds pour soulager les victimes de la guerre d'Espagne.
Affecté par la nouvelle de la chute de la République, abandonné par sa femme, démuni, il met un terme à ses jours le 22 mai 1939 dans un hôtel à New York. |
Note de contenu : |
Table des matières
Annexes |
Type de documents : |
écrits |
Permalink : |
http://172.19.28.25/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1371 |
Pièces écrites en exil [texte imprimé] / Ernst Toller (1893-1939), Auteur ; Huguette Radrizzani (1933-....), Traducteur ; René Radrizzani (1930-....), Traducteur . - [Chambéry] : Comp'act, 2002 . - 204 p. ; 21 cm. - ( L' Acte même., ISSN 0989-4039) . ISBN : 978-2-87661-267-9 : 20 EUR Réunit : "Plus jamais la paix", traduction de : "Nie wieder Friede !" et : "Pasteur Hall", traduction de : "Pastor Hall"
Traduit de l'allemand Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
Après sa libération (en 1924), accaparé par ses activités de conférencier, de défenseur du pacifisme, Toller n'écrit que relativement peu pour le théâtre ; pourtant il est dans les années vingt, avec Georg Kaiser et Gerhart Hauptmann, l'auteur dramatique allemand le plus joué dans son pays comme à l'étranger.
Devenu plus critique, plus objectif, son style se rapproche de ce qu'on appelle la " Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité) " ; les scènes oniriques disparaissent. Après 1933, ses œuvres ne seront éditées de son vivant qu'en traduction anglaise. Nie wieder Friede ! parut en 1937 à Londres sous le titre No more peace !, avec des couplets de W. H. Auden. Sa dernière pièce, Pastor Hall, publiée en 1939 dans la version de Stephen Spender et Hugh Hunt, devra attendre 1947 avant d'être montée sur une scène allemande et 1978 pour être imprimée dans sa langue originale.
À partir de 1933, Toller ne retourne plus en Allemagne. Il passe quelques années en Suisse, en Angleterre, à Paris, où il écrit son autobiographie Une, jeunesse en Allemagne. Lors des rencontres du Pen-Club, dénonçant avec courage les crimes nazis, il devient le porte-parole des auteurs allemands en exil et une figure exemplaire pour tous ceux qui ont fini l'Allemagne hitlérienne. Otto Nebel nota le 21 juin 1934 dans son journal intime : " Le soir, nous sommes allés à Morat, lire les journaux.
L'un deux rapportait le discours d'Ernst Toller lors du congrès du Pen-Club à Raguse. C'est la chose la plus courageuse qu'un écrivain ait jamais osé exprimer en cette époque monstrueusement hostile à l'esprit Chapeau ! " Tout au long de sa vie, Toller met son talent au service de la politique. Il est l'ami de Kurt Eisner, de Gandhi, de Nehru, d'Alfons Goldschmidt et de Franz Mehring. En 1938, il récolte des fonds pour soulager les victimes de la guerre d'Espagne.
Affecté par la nouvelle de la chute de la République, abandonné par sa femme, démuni, il met un terme à ses jours le 22 mai 1939 dans un hôtel à New York. |
Note de contenu : |
Table des matières
Annexes |
Type de documents : |
écrits |
Permalink : |
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