Titre : |
Germania 3, les spectres du Mort-Homme |
Titre original : |
Germania III ; Gespenster am toten Mann |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Heiner Müller (1929-1995), Auteur ; Jean Jourdheuil (1944-....), Traducteur ; Jean-Louis Besson (1946-....), Traducteur |
Editeur : |
Paris : L'Arche |
Année de publication : |
1996 |
Collection : |
Scène ouverte |
Importance : |
1 vol. (79 p.) |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85181-380-0 |
Prix : |
12 EUR |
Note générale : |
Traduit de l’allemand par Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil
Dans son livre "Germania", Müller défend que capitalisme et socialisme ont montré deux manières différentes de contrôler la production (économique) et d'assurer la discipline de travail ; et que depuis la « fin des idéologies » en Occident, les gens ont commencé à remettre en question la validité du conflit idéologique qui oppose capitalisme et socialisme.
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Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Mots-clés : |
"socialisme" |
Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
C’est la dernière pièce de Heiner Müller. Il en a corrigé les épreuves quelques jours avant sa mort, fin 1995. Les répétitions au Berliner Ensemble avaient déjà commencé.
D’aucuns voudraient la lire comme le dernier déploiement de l’art poétique de Müller, notamment du raccourci et du contraste dialectique, dont il est indéniablement maître. Tous les personnages historiques qui entrent et sortent de la scène ne seraient donc que des prétextes, voire des appâts, pour capter l’intérêt du lecteur ? Assurément non. Une simple lecture poétologique risque de laisser de côté un des sens essentiels de la pièce. Il semble effectivement qu’elle soit une sorte d’examen, un condensé historique, résumant les événements politiques qui ont marqué la vie de l’auteur. Il est né en 1929, a vécu sous deux dictatures, l’une a disparu sous un orage de fer et de feu, l’autre a fait banqueroute. Les personnages qu’il nomme, et à qui il fait exposer leurs (et ses) pensées, sont des personnages clés de l’Histoire.
Hitler et Staline, tous les deux, face à face. Staline, le plus malin des deux monstres. Brecht et les réalités de la République démocratique allemande, encore un face à face. En quelque sorte, l’histoire du socialisme tel qu’il a existé, tel que Müller l’a vécu, avec, en perspective, son effondrement. Sans, bien sûr, montrer la moindre complaisance pour le capitalisme envahissant.
Une langue poétique qui ressemble à de gros traits noirs sur un papier très fin, arrangée de main de maître.
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Note de contenu : |
Postface de J.Jourdheuil |
Type de documents : |
écrits |
Permalink : |
http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=1151 |
Germania 3, les spectres du Mort-Homme = Germania III ; Gespenster am toten Mann [texte imprimé] / Heiner Müller (1929-1995), Auteur ; Jean Jourdheuil (1944-....), Traducteur ; Jean-Louis Besson (1946-....), Traducteur . - Paris : l'Arche, 1996 . - 1 vol. (79 p.) ; 18 cm. - ( Scène ouverte) . ISBN : 978-2-85181-380-0 : 12 EUR Traduit de l’allemand par Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil
Dans son livre "Germania", Müller défend que capitalisme et socialisme ont montré deux manières différentes de contrôler la production (économique) et d'assurer la discipline de travail ; et que depuis la « fin des idéologies » en Occident, les gens ont commencé à remettre en question la validité du conflit idéologique qui oppose capitalisme et socialisme.
Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Mots-clés : |
"socialisme" |
Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
C’est la dernière pièce de Heiner Müller. Il en a corrigé les épreuves quelques jours avant sa mort, fin 1995. Les répétitions au Berliner Ensemble avaient déjà commencé.
D’aucuns voudraient la lire comme le dernier déploiement de l’art poétique de Müller, notamment du raccourci et du contraste dialectique, dont il est indéniablement maître. Tous les personnages historiques qui entrent et sortent de la scène ne seraient donc que des prétextes, voire des appâts, pour capter l’intérêt du lecteur ? Assurément non. Une simple lecture poétologique risque de laisser de côté un des sens essentiels de la pièce. Il semble effectivement qu’elle soit une sorte d’examen, un condensé historique, résumant les événements politiques qui ont marqué la vie de l’auteur. Il est né en 1929, a vécu sous deux dictatures, l’une a disparu sous un orage de fer et de feu, l’autre a fait banqueroute. Les personnages qu’il nomme, et à qui il fait exposer leurs (et ses) pensées, sont des personnages clés de l’Histoire.
Hitler et Staline, tous les deux, face à face. Staline, le plus malin des deux monstres. Brecht et les réalités de la République démocratique allemande, encore un face à face. En quelque sorte, l’histoire du socialisme tel qu’il a existé, tel que Müller l’a vécu, avec, en perspective, son effondrement. Sans, bien sûr, montrer la moindre complaisance pour le capitalisme envahissant.
Une langue poétique qui ressemble à de gros traits noirs sur un papier très fin, arrangée de main de maître.
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Note de contenu : |
Postface de J.Jourdheuil |
Type de documents : |
écrits |
Permalink : |
http://172.19.28.25/index.php?lvl=notice_display&id=1151 |
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